Il y a quelques semaines, Cap Adrenaline m'a contactée pour essayer l'une de leurs activités : une chance incroyable ! Mon choix s'est porté sur le vol en hélicoptère au-dessus de Versailles. En effet, c'est ma région de cœur, j'en connais les monuments, villes et forêts, et je me suis dit que ce serait superbe de voir tout ça depuis le ciel. :) Je vous emmène donc avec moi dans cette expérience inoubliable. ♡

J'avais déjà expérimenté le vol en hélicoptère au-dessus du Grand Canyon il y a deux ans (et j'en parle plus en détails ici). Contrairement à mes appréhensions, le vol était agréable, très doux, sans à-coups ou turbulences, et m'a vraiment donné l'impression de voler avec les baies vitrées. :) 

Ce fut donc un plaisir pour moi de réitérer l'expérience au-dessus des Yvelines, une région riche en histoire et en nature. Ce vol permet en effet de survoler en 30 minutes :

Pour trouver une activité, je suis allée sur le site web de Cap Adrenaline, qui en recense plus de 10 000. En quelques clics, j'ai pu filtrer sur ma région, faire mon choix grâce aux fiches descriptives, sélectionner le vol en hélicoptère, choisir la date et l'heure qui me convenaient. J'ai ensuite reçu un email de confirmation avec la date, l'heure du rendez-vous ainsi que les coordonnées du prestataire MontBlanc Hélicoptère. Rien de plus simple ! :)

Le jour J, voici comment j'ai procédé :

2. L'attente : ce genre de vol est dépendant des conditions climatiques. Ce matin-là, il y avait du brouillard. Avec les 4 autres futurs passagers, nous avons dû attendre une heure afin que la météo soit plus clémente - et que nous ayons une vue plus agréable durant le vol. :) Vous le verrez sur quelques unes de mes photos : la brume était toujours présente à certains endroits, du fait de l'humidité des forêts aux alentours.

Le Grand Canal, et au loin : le Château de Versailles

3. Le brief : le pilote est venu nous expliquer le déroulement du vol, les différentes étapes, ainsi que les monuments que nous allions voir.

Le Château de Breteuil

4. L'embarquement : nous avons ensuite pu rejoindre le tarmac pour monter dans l'hélicoptère, un par un. Edouard, notre pilote, nous a montré comment attacher notre ceinture, comment ouvrir les portes en cas de situation exceptionnelle, comment mettre notre casque anti-bruit et parler dans le micro - au plus près de notre bouche, afin que nous puissions communiquer entre nous durant le vol. 

Les étangs de la Minière

Les autres passagers étant en binôme, j'ai eu la chance d'être placée devant, à ses côtés, me donnant une vue imprenable sur son tableau de bord et ses commandes. Edouard nous a enfin expliqué que, durant le vol, il allait parler aux différents aiguilleurs du ciel, par lesquels il allait s'adresser en commençant par "My Quebec", qui était le mot de code ce jour-là.

Coignières

5. Le vol : nous avons donc survolé la région pendant 30 minutes. Ma position dans l'hélicoptère m'a permis d'avoir une vision presque panoramique. J'ai retrouvé cette sensation de voler comme un oiseau au-dessus des forêts, des champs, des parcs, des étangs, des buttes, des maisons, des châteaux, et des différents monuments... Le tout en toute tranquillité, grâce au casque anti-bruit. Du pur bonheur ! 

Le golf national de Guyancourt

Edouard s'est arrêté au-dessus des points d'intérêt, en tournant à 360° afin que tous les passagers puissent observer les splendeurs architecturales, nous a conté des anecdotes historiques - et people -, avec beaucoup d'humour pour nous divertir. :)

La parc de Versailles

6. L'atterrissage : après 30 minutes, il était malheureusement déjà temps de rentrer au bercail. L'atterrissage s'est effectué en douceur, au point de départ. Nous avons tous pu prendre une photo de nous avec l'hélicoptère, pour immortaliser ce moment. :)

L'abbaye des Vaux-de-Cernay

Informations pratiques

Après avoir testé en amoureux le massage traditionnel thaïlandais à Paris, nous avons voulu renouveler l'expérience pour une réflexologie plantaire à l'Institut Chang Kham Thai Spa à Versailles. 

Je suis une grande fan des massages des pieds en règle générale, qui me font le plus grand bien. J'ai ce sentiment de détente intense lorsque les tensions sont chassées de mes pieds. Et j'ai de la chance : mon amoureux apprécie tout autant ce type de soin. :) C'est l'occasion pour moi de vous partager notre expérience.

La réflexologie plantaire thaï est une thérapie douce qui consiste à exercer des pressions sur certaines zones cutanées. Elle diminue les tensions nerveuses et stimule le processus d'auto-guérison du corps.

Elle est pratiquée du dessous des genoux jusqu'aux orteils. Effleurements, pressions, flexions et assouplissements permettent de débloquer les tensions.

La prise de rendez-vous par téléphone a été très rapide, les praticiennes sont arrangeantes. 

Le salon se trouve près du Château, dans la rue du Vieux Versailles. Sa devanture mauve le rend facile à trouver. Il est très petit, la décoration est très fournie, comme tout institut thaï qui se respecte :) 

Les praticiennes ont été adorables, le massage a duré une heure et ce fut un petit paradis. Nous avons porté des pantalons amples afin de faciliter le massage - qui se fait au-dessus des vêtements, ainsi qu'une serviette sur les yeux pour mieux se reposer.

La petite musique d'ambiance nous a permis d'être transporter. Ce massage était vraiment très relaxant, je vous le conseille vivement ! Surtout si vous avez marché toute la journée dans les rues de cette superbe ville :)

Je suis une grande peureuse, dans les parcs d'attraction je fais rarement les manèges à sensations. Mais pour autant, j'aime me fixer des défis. Dans ma bucketlist - ou ma petite liste des choses à faire avant mes 30 ans - je souhaitais expérimenter la chute libre. Encore trop tôt pour faire du saut en parachute, j'ai découvert qu'il était possible de faire un baptême de l'air dans une soufflerie en intérieur, où s'entraînent également ceux qui pratiquent le parachutisme.

J'ai donc décidé de réserver chez iFly Paris, à La Villette, pour une amie et moi. L'occasion de revenir sur cette expérience extraordinaire ! 

Dans un tube en verre, de l'air est soufflé au sol, afin de nous faire voler et de reproduire ainsi la sensation de la chute libre. 

A Paris, chez iFly, le conduit d'air fait 14 mètres de haut, l'un des plus hauts du monde. Le sol est un filet métallique sur lequel on peut marcher, à l'instar des filets de catamaran. Et le moniteur nous accompagne tout au long de notre expérience : avant, pendant et après.

Nous sommes allées à Vill'Up en pleine semaine, en début d'après-midi. Le lieu était donc plutôt vide. Ayant pris un peu d'avance, nous avons pu nous asseoir dans les petits gradins afin d'admirer ce tube d'air, dans lequel semblaient danser des experts en chute libre. Les voir monter et descendre avec une aisance naturelle était vraiment magnifique. Mais une légère appréhension est arrivée : va-t-on faire les mêmes mouvements qu'eux ? Serons-nous laissées seules sans moniteur ? Peut-on se blesser ?

Quand l'heure est arrivée (30 minutes avant l'heure du vol), nous sommes venues au guichet d'accueil. Les étapes ont été plutôt simples et rapides : 

Ce fut une expérience incroyable. Je n'étais pas du tout rassurée, même si je savais que tout était sécurisé et que je faisais confiance à notre moniteur. 

Mon premier vol : j'ai eu beaucoup de mal à positionner mes jambes et mes bras. Je n'ai pas l'habitude d'être dans ce type de situation, j'étais déstabilisée par le soufflement de l'air. J'étais crispée, le moniteur m'a d'ailleurs fait signe de me détendre. Et effectivement, tout allait ensuite mieux. Il m'a fait tourner sur moi-même horizontalement. :)

Je vooole ! 🤜 Cette sensation de lâcher-prise... 😊 L’expérience de la chute libre indoor était tellement chouette lundi, chez @iflyparis, je vous la recommande vivement (parole de peureuse) 🤗 . #chutelibre #parachute #parachuting #saut #sportextreme #sensation #sport #extremesports #fear

Une publication partagée par Tal ♡ La vie c'est maintenant (@laviemaintenant) le 14 Nov. 2017 à 11 :14 PST

Mon deuxième vol : j'étais tout de suite plus à l'aise. Le fait de m'être vue sur l'écran m'a permis de comprendre ce que je pouvais améliorer sur ma posture : une jambe plus élevée, le corps plus gainé. Le moniteur m'a alors proposé de voler verticalement, et j'ai tout de suite accepté ! Wahou, quelle sensation de monter et descendre dans ce conduit ! On se sent comme un oiseau qui vole. Et on regrette que cela ne dure que 2 minutes. :) 

J'ai adoré cette expérience. En grande peureuse que je suis, j'ai été ravie d'aller jusqu'au bout de mon défi. J'ai reçu mon certificat de chute libre. Je vous le recommande vivement si vous souhaitez avoir des sensations fortes, en douceur. Prochaine étape : peut-être tenter un jour le saut en parachute ? Qui sait ? :)

Où ? Dans le centre commercial et de loisirs Vill'Up, Parc de La Villette, à Paris. Il existe également une soufflerie à Lyon.

Quand ? Tous les jours, de 9h30 à 1h du matin. 

Comment ? Métro 7 Porte de la villette - Métro 5 Porte de Pantin. Bus 139, 150 et 153. Tramway T3b.

Contre-indications : Attention, la pratique de la chute indoor n'est malheureusement pas accessible à tout le monde. Si vous êtes enceinte, blessé, vous êtes déjà blessé l'épaule, pesez plus de 115kg, cette activité est fortement déconseillée.

Petites astuces au préalable : Prévoyez une tenue adaptée, dans laquelle vous serez confortables et pas trop serrés. Evitez les bijoux, et attachez vos cheveux si possible.

La vie professionnelle n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Parfois, elle est semée d'embûches, et on peut avoir du mal à sortir la tête de l'eau. Que ce soit par une activité excessive, un manque d'activité, des problèmes relationnels avec ses collègues ou sa hiérarchie... il est facile de perdre pied.

Je me suis toujours dit que je voulais exercer un métier qui m'enthousiasme. En effet, j'estime que ces 8 heures par jour - c'est-à-dire un tiers de notre temps - doivent être constructives, positives et énergisantes. C'est pourquoi je me suis dirigée vers un métier qui conjugue mes différentes passions, que sont la créativité en règle générale, le côté humain et la stratégie. Mon travail est pour moi une façon de m'accomplir dans la vie et de me sentir épanouie. C'est aussi un moyen d'être indépendante financièrement et de pouvoir réaliser mes rêves, comme partir en voyage, par exemple.

Pourtant, les aléas de la vie font que, même si on exerce un job qui s'avère être passionnant, d'autres facteurs entre en compte. C'est comme cela qu'il y a deux ans, j'ai rencontré un burn-out - c'est-à-dire un épuisement face à une charge de travail excessive - puis il y a quelques mois un bore-out - c'est-à-dire un manque d'activité et un ennui. 

J'ai décidé aujourd'hui de vous en parler à cœur ouvert, afin de vous sensibiliser au fait de prendre soin de vous. Le burn-out et le bore-out sont deux phénomènes qui reflètent de profonds problèmes de société, qu'il est important de mettre en lumière, afin de décortiquer notre rapport au travail.


N'exerçant pas le métier de blogueuse à plein temps - peut-être un jour - il s'agit bien de deux emplois différents que j'ai exercé dans mon domaine d'activité. Je suis très reconnaissante d'avoir trouvé des emplois rapidement, de ne pas avoir connu encore le chômage, et d'avoir un salaire qui tombe à la fin du mois. Il y a des métiers beaucoup plus pénibles que le mien, des situations beaucoup plus compliquées, et j'en ai pleinement conscience. Je parle ici de mon cas personnel, qui peut également concerner d'autres personnes.

En témoignant, j'espère également rassurer les personnes qui vivent une situation similaire ou qui sont au bord de le vivre. Il ne faut ni culpabiliser ni avoir honte, cela peut arriver à n'importe qui, et nous sommes malheureusement plus nombreux qu'on le pense. Et si vous connaissez ce mal-être, je souhaite juste vous faire comprendre qu'on peut s'en sortir sans (trop de) séquelles. L'important est surtout d'identifier le problème et d'en parler.

Que ce soit pour le burn-out ou le bore-out, ma démarche a été relativement similaire : j'ai pris conscience de mes symptômes, j'ai identifié d'où venait le problème, et enfin j'ai cherché et appliqué des solutions concrètes. Plus facile à dire qu'à faire, mais voici quelques pistes pour vous aider à faire votre chemin.

1) Prendre conscience des symptômes

Les symptômes du burn-out et du bore-out ont été assez similaires pour moi.

En burn-out : 

• J'étais anxieuse et stressée de la montagne de tâches à accomplir,
• J'avais l'impression d'échouer mes missions, 
• J'étais devenue irritable dans ma vie personnelle - au grand dam de mes proches que je remercie pour leur soutien, 
• J'avais perdu confiance en moi, je ne me sentais pas assez compétente,
• J'étais lasse d'être confrontée aux mêmes problématiques,
• J'avais des difficultés à bien dormir, ayant toujours dans la tête mes préoccupations professionnelles - je m'envoyais même des emails pendant la nuit quand je pensais à un élément que j'avais oublié afin de m'en souvenir le lendemain matin. 

En bore-out : 

• J'avais l'impression de stagner dans mon emploi et ma carrière,
• J'étais désinvestie de mes missions - qui étaient devenues surtout ponctuelles et donc moins interessantes pour moi,
• Je ne me sentais plus stimulée intellectuellement,
• Je ne prenais plus de plaisir à réaliser mon travail, 
• Je me laissais facilement distraire - notamment par du personnel,
• J'avais perdu confiance en mes compétences. 

A chaque fois, j'ai attendu que la situation s'améliore par elle-même. Probablement par fierté, pour me dire que je pouvais surmonter ces états d'âme seule. Cela n'a fait qu'empirer ces émotions négatives et ces sensations de malaise. En somme : ne suivez pas mon exemple !

Il est important d'en parler autour de vous, à vos proches, mais aussi dans votre environnement professionnel : vos collègues, votre service RH, ou votre manager, si vous avez confiance en ces personnes. Ils pourront vous donner une autre perspective de la situation, vous aider à comprendre le problème et vous proposer des solutions.

2) Identifier l'origine du problème

Il y a deux ans, le burn-out est arrivé de façon logique. Cela faisait cinq ans que j'étais à la tête de mon service, que je gérais les aspects stratégiques, opérationnels et administratifs, ainsi que mon équipe. J'avais des objectifs ambitieux et des managers hiérarchiques et transversaux qui mettaient plein de défis sur ma route.

Lorsqu'un nouveau manager est arrivé, j'ai tout de suite senti qu'il ne me voyait pas d'un bon œil - pour une raison que j'ignore même maintenant, et une mésentente s'est créée entre nous. Le fait est qu'il m'a mis des bâtons dans les roues pour réaliser mes missions, a positionné une manager au-dessus de moi - en me faisant croire au préalable qu'elle allait être mon binôme, a exercé une forte pression psychologique sur moi, puis m'a demandé de licencier les personnes de mon équipe - que j'avais passé cinq ans à construire, avec des personnes pleines de talent, de dynamisme et de bonne volonté (qui se reconnaitront en me lisant). Je ne rentrerai pas dans les détails car ce n'est pas le propos, mais certaines personnes sont manipulatrices et il est important de s'en rendre compte, tout en ne nous laissant pas dominer. Le rôle d'un manager est de superviser, d'élever et d'accompagner - pas de dénigrer, de rabaisser ou de freiner.

J'ai ainsi été surmenée puis totalement démotivée par ma hiérarchie, ce qui me donnait une impression d'échec et m'a fait me remettre en question.

Il y a quelques mois, mon bore-out a fait suite à une annonce de licenciement économique. Mon poste était supprimé, et mon entreprise ne pouvait pas me proposer une alternative. J'attendais donc la fin... sans qu'elle n'arrive finalement. Je n'ai reçu aucune lettre, je n'ai eu aucun entretien, mon manager me disait n'avoir aucune visibilité. C'est l'inconvénient de travailler pour un grand groupe.

Durant plus de 6 mois, j'ai été dans l'incertitude de la poursuite de mon poste, avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Qu'allais-je devenir ? J'ai décidé de ne plus m'engager sur des projets à moyen ou long terme - par principe, en sachant que je ne pourrais pas les mener à bien. Ce qui m'a fait me concentrer sur des tâches ponctuelles, parfois hors de mon scope, pour donner un coup de main à mes collègues. Je ne me sentais pas épanouie, je n'avais pas vraiment l'impression d'être utile, en tout cas je ne me sentais pas à ma place. Oui, mon salaire tombait tous les mois, mais je n'étais pas stimulée et je m'ennuyais. Mon moral était en dents de scie : tantôt j'étais démoralisée à l'idée d'aller au travail, tantôt je me relançais dans un nouveau projet pour stimuler ma créativité et exploiter mes compétences.

J'ai ainsi été démotivée par cette annonce, puis par le manque d'activité, qui m'a fait m'ennuyer et m'a fait perdre confiance en mes capacités.

3) Trouver une solution concrète

Dans les deux situations, dès que j'ai pris conscience des symptômes et identifier l'origine de mes problèmes, j'ai décidé de reprendre les choses en main.

Lors de mon burn-out, j'ai suivi les conseils de mes proches en allant voir le médecin, qui m'a mis en arrêt maladie. Cette période de pause m'a permis de me distancer du travail, et de l'importance que je donnais à mes performances, de me déculpabiliser de ne pas être présente au bureau, et de faire le point avec ce que je voulais vraiment. Je me suis dit qu'il fallait que je saute le pas de changer d'entreprise, et c'est au même moment que des recruteurs m'ont contactée, que j'ai réalisé des entretiens, et ai finalement été prise dans mon emploi qui a suivi. Le destin fait bien les choses. :)

Lors de mon bore-out, j'ai décidé de ne plus rester dans cette situation de flou. J'ai refait mon CV,  mis à jour mon profil LinkedIn, cherché des annonces d'emploi, envoyé des candidatures, répondu à des chasseurs de têtes, et passé des entretiens. Beaucoup. Pour m'entraîner. Être face à de nouvelles personnes, de nouvelles perspectives de carrières, de nouvelles missions, m'a fait du bien. J'ai réalisé que mon profil et mon parcours intéressaient les recruteurs et que j'avais le confort d'avoir le choix - tout en étant déjà en poste. J'ai repris confiance en moi. Et j'ai trouvé un autre poste qui me convenait davantage.


Tous ces mots simplement pour vous dire qu'il y a toujours une issue à nos différents problèmes. Ne laissez pas vos conditions de travail vous submerger. Pensez à vous en premier et à votre santé. Et dans tous les cas : ce n'est qu'un travail, vous en trouverez un autre en croyant en vous.

Il y a plusieurs années, on m'avait offert une Smartbox "Moments de bien-être en duo". J'apprécie beaucoup ce type de cadeau, que j'offre assez régulièrement car j'aime l'idée d'offrir une expérience à mes proches. D'autant plus s'il s'agit d'un instant de détente. Après avoir épluché les différentes prestations proposées, je suis tombée sur la possibilité de faire un massage thaïlandais de 30 minutes à deux dans l'Institut Thaï Attitude à Paris. 

Etant allée au Cambodge au début de l'année et ayant expérimenté de nombreux instituts de massages, je n'avais et n'ai toujours aucun a priori sur cette pratique. 

Le massage thaïlandais est une thérapie traditionnelle, plutôt tonique, qui permet de stimuler la circulation sanguine et la flexibilité.

Les thaïlandais font le lien entre le corps et l'esprit. C'est pourquoi ce type de massage se base sur le principe des lignes d'énergie liées au corps, le but étant de débloquer les tensions qu'ils pourraient y avoir, afin de garder un corps et un esprit sains. 

Les praticiens utilisent généralement leurs pouces, mais aussi les genoux, les coudes et les pieds afin de mieux stimuler ces points d'énergie. Il y a généralement très peu de contact peau à peau, étant donné qu'on prête aux clients des vêtements en lin ou en coton amples.

Bilan : ce fut très relaxant, nous avons tous les deux apprécié. :) Une petite bulle de paradis, à prix abordable, que je vous conseille vivement. 

Je n'ai jamais été une grande sportive, comme vous le savez déjà. Pourtant, depuis quelques années, je cours. Une vingtaine de minutes quand j'ai le temps. Je m'étais fixée, il y a trois ans déjà, l'objectif de faire les 10 km de la Nike Women Run. Et puis, je m'étais foulé la cheville avant le jour J. J'ai accompagné mon équipe pour les soutenir, j'ai eu beaucoup d'admiration pour elles d'avoir fini la course. Mais aussi un pincement au coeur de ne pas avoir pu la faire... 

Alors, cette année, je m'étais promis de faire un 10km. Et j'ai choisi la course Odyssea, dont les frais de participation sont remis pour la lutte contre le cancer du sein. Si on se fixe un défi, autant qu'il soit utile aux autres aussi, non ? :)

Je n'ai pas la prétention de penser que je suis une vraie runneuse et de vous prodiguer des conseils de spécialiste, je souhaite juste ici vous faire part de ma petite expérience, de mes entraînements au jour J. En espérant qu'elle vous sera utile. :)

Mon entraînement

Au niveau de l'alimentation, j'ai commencé à faire vraiment attention en juin. J'ai diminué le sucre, les produits industriels, j'ai augmenté mon apport en protéines et en fibres. Et j'ai compté les calories. Alors, je vous vois déjà venir, et moi non plus je ne suis pas pour ce principe. En revanche, je souhaitais perdre quelques kilos superflus avant la course afin de ne pas les 'traîner'.

Comme tout le monde le sait, on perd de la graisse en dépensant plus d'énergie qu'on en consomme. J'ai donc décidé d'utiliser l'application MyFitnessPal à la fois pour recenser les aliments consommés au cours de la journée mais aussi mes entraînements. Cela m'a permis de voir si je pouvais me permettre un excès ou non et de réguler mes crises de gourmandise. L'application indique également les apports en macro-nutriments de chaque aliment, ce qui m'a permis de mieux connaître ce que j'ingérais. J'ai réussi ainsi à perdre 5 kilos (sans m'affamer, bien évidemment !).


En parallèle, niveau entraînement sportif, j'ai commencé à faire plus intensément du fitness en juin-juillet-août, et j'ai essayé de marcher le plus possible pendant mes vacances. Au retour des vacances en août, j'ai couru :

• 3 fois 3km par semaine pendant 3 semaines
• 3 fois 5 km par semaine pendant 2 semaines (dont une fois 10 km pour être sûre que je puisse les atteindre)
• 2 fois 5 km la semaine de la course (pour ne pas être trop fatiguée le jour J)

Je me sentais fin prête !

Le jour J

Le jour J, la course était à 9h00. Il a donc fallu se lever aux aurores pour être à l'autre bout de Paris à 8h30, afin de se mettre dans notre sas de départ. Mes amis et moi avons estimé notre parcours à 1h.


J'appréhende, je suis excitée, et le top départ est lancé. Au bout d'1km et demi, un ralentissement survient à cause d'une grosse flaque d'eau. Même si nous sommes tous découragés, nous attendons pour mieux repartir. Je conseille à mon amie, qui a déjà fait de nombreuses courses, de continuer plus rapidement sans moi. Je continue ma course, fatiguée par l'effort, boosté au mental, blasée par les coureurs qui bousculent sans dire un mot ou ceux qui restent plantés en plein milieu du passage...

Et j'ai réussi ! Fière de moi, mais déçue d'avoir été contrariée par cette foule.

J'ai finalement pris la décision de continuer à courir dans mon parc habituel, et moins d'une heure, pour ne pas ressentir l'ennui. Je suis toutefois satisfaite de mon temps (1:03) et surtout ravie d'avoir atteint mon objectif :) Tout est dans le mental.

Pour plus de conseils sur la course à pieds, je vous invite à :

• consulter le blog d'Anne Dubndidu, qui m'a été très précieux pour me motiver et me préparer.
• admirer les performances d'Amélie Tauziède sur Instagram
• regarder les vidéos de Sissy Mua.

Et vous, vous avez déjà fait une course ? Vous avez pour objectif d'en faire une ? Laquelle ? 

Il y a quelques mois, j'ai décidé de me reprendre en main pour me sentir plus à l'aise dans mon corps. "Prenez soin de votre corps, c'est le seul endroit où vous êtes obligés de vivre." Adepte des livres de développement personnel (comme vous avez déjà pu le constater), j'ai décidé de m'atteler un peu plus à mon enveloppe corporelle.

Je n'ai jamais trop abordé un sujet aussi personnel sur ce blog, mais j'ai décidé aujourd'hui de vous partager mon expérience et mes conseils qui, j'espère, vous serviront. 

Enfant, j'étais une fillette mince, aux extrémités fines et au teint laiteux. 

Adolescente, mon corps a vite changé, j'ai commencé à avoir des formes que je n'assumais pas. Devenir femme nous tombe dessus sans trop nous prévenir. Se sont alors creusées des vergetures sur ces endroits où la chaire était devenue rebondie. J'avais désormais des seins, des hanches, des fesses, des cuisses, et surtout : un ventre. Sans compter les problèmes de peau, les appareils dentaires, et les cheveux gras, que connaissent bon nombre d'entre nous à cette période. Je subissais les railleries des camarades et même, hélas, de mes proches, ce qui ne m'aidait pas à m'accepter telle que j'étais. 

Jeune femme, j'étais tantôt la copine moche, tantôt la fille pas trop mal. Les commentaires des autres m'affectaient beaucoup, remettaient en question mon avis sur moi-même et ont fait naître en moi des complexes. Avais-je vraiment les oreilles si décollées ? Le dos si courbé ? Le ventre si rond ? Les hanches si imposantes ? Les cuisses si grosses ? Le nez si bossu ? Les bras si blo-blotant ? La peau si pleine de rougeurs ? Les yeux si cernés ? 

Sans compter l'image de la "femme idéale" véhiculée dans les médias : cette femme filiforme, à la taille fine mais aux seins regonflés, à la peau lisse, au teint homogène, à la coiffure millimétrée. 

Et puis, est venu le temps des amours, le temps des copains, et de l'aventure. J'ai appris à me trouver jolie. J'ai compris qu'un sourire pouvait tout changer. Et qu'au fond, tous ces avis extérieurs n'importaient peu, car ils n'avaient rien à voir avec moi, mais uniquement avec ceux qui les exprimaient. 

Avec le temps, j'ai compris également que mon alimentation n'était pas la bonne. Que grignoter sucré n'était pas normal. Que boire des sodas et des jus provoquait des pics d'insuline. Que manger autant de produits d'origine animale n'était pas forcément sain. Que certaines graisses étaient meilleures que d'autres. Je suis donc devenue récemment flexitarienne, et j'en suis ravie.

Je me sens en meilleure forme, ma peau a moins d'imperfection, mes yeux sont moins gonflés.

Il y a 4 ans, on m'a détecté un problème d'hypothyroïdie ; vous en avez peut-être entendu parler récemment avec la polémique lié au médicament Levothyrox, dont la nouvelle formule provoquerait des effets secondaires. L'hypothyroïdie demande de faire d'autant plus attention à sa consommation de sucres, de graisse et d'alcool. Alors, en plus de manger mieux, j'ai décidé de consommer moins de médicaments et plus d'éléments naturelss (eau chaude, citron, miel, minéraux, plantes) pour me soigner. Et il y a quelques mois, après un examen sanguin, ma thyroïde a été déclarée saine (youpi !).

J'ai toujours été réticente à l'exercice physique. Plus jeune, les cours d'EPS étaient une véritable corvée. A l'Université, je me suis mise au judo (les entrainements étaient douloureux, mais quelle fierté d'y parvenir sans faire de malaise) et au fitness (avec des courbatures pendant plusieurs jours). 

Il y a 4 ans, après une remise en question de mon hygiène de vie, je me suis dit que le sport m'aiderait à me tonifier et à perdre mes kilos superflus. Je me suis donc mise à la zumba, une fois par semaine, puis deux ; au yoga, que j'ai vite abandonné car je n'en ressentais pas les bienfaits ; puis, plus récemment, à la course à pied. Je me suis d'ailleurs mise au défi de faire un 10 km pour le 1er octobre, et suis également inscrite à la salle de sport en bas de chez moi depuis plusieurs mois. La non-sportive que j'étais est absolument ravie de cet exploit !

Au fur et à mesure, je me suis rendue compte que tout n'était qu'une question de motivation. Le mental nous guide ; tout est à notre portée. 

Le plus important est l'image qu'on a de nous-mêmes et de notre apparence physique. La façon dont on se sent à l'intérieur de cette enveloppe (car, oui, il s'agit bien d'une enveloppe qui ne nous détermine pas, mais dont il faut prendre soin). 

Soyez bienveillants envers vous-mêmes, détachez-vous des commentaires et opinions des autres. Concentrez-vous sur vos atouts, mettez-les en valeur. N'effacez pas vos défauts, qui font votre différence et votre charme. Et n'oubliez pas que le plus important est de vous sentir bien, vous, dans votre propre corps, quel qu'il soit.

Accorder une pause à son corps lui permet de mieux récupérer. Dormir suffisamment et avec un sommeil de qualité est crucial pour reprendre des forces. Ca peut être en une fois comme en plusieurs fois dans la journée.

Certaines applications vous permettent de savoir dans quel cycle de sommeil vous êtes, afin de vous réveiller au bon moment ; pour ma part j'utilise celle de mon iPhone.

S'hydrater est indispensable pour apporter les nutriments essentiels au corps et l'aider à éliminer les toxines. Et puis, c'est vrai qu'on a carrément meilleure mine, qu'on se sent plus en forme, qu'on a moins faim, et qu'on a la peau moins sèche.

On conseille d'en boire 1 à 2L par jour. Pour ma part, j'essaie de boire beaucoup plus qu'auparavant, en m'aidant de tisanes au travail et d'une grande bouteille d'eau sur ma table de nuit à la maison.

Bien évidemment, il est essentiel de jeter un oeil à son alimentation. Aux nutriments surtout : pour être sûr d'apporter à votre corps tout ce dont il a besoin pour fonctionner (lipides, glucides, protéines). Aux calories ensuite : pour ne pas excéder la dose dont votre corps a besoin au quotidien pour fonctionner, en fonction de votre activité physique. 

Je n'ai pas la prétention de me substituer à une nutritionniste, pour ma part, j'ai préféré diminué les portions que je consommais (parfois j'avais les yeux plus gros que le ventre et me forçais à finir mon assiette), quitte à grignoter sainement au cours de la journée (des noix, des fruits). Et, grâce à l'application MyFitnessPal, j'ai pu, à la louche, vérifier que je respectais le nombre de calories et les macro-nutriments dont mon corps avait besoin. 

Bouger est la clé pour se sentir mieux. Au delà de se dépenser, on se vide la tête. C'est comme si l'exercice éliminait aussi les pensées négatives. Et ça fait un bien fou ! Plus on s'entraine, plus on y prend goût. Plus on voit les résultats sur son corps (tonicité, prise de muscle, perte de poids), plus on est satisfait. Que des bénéfices !

Et vous, quel est votre rapport avec votre corps ? Quelles sont vos astuces pour se sentir bien ? 

Depuis plusieurs années, je remets en question mon alimentation. Ayant été élevée dans une culture "carnivore", où on nous dit qu'il faut manger au moins une viande par repas, j'ai réalisé que nous avions de nombreuses idées reçues sur l'alimentation. Je me suis ainsi beaucoup renseignée pour mieux comprendre ce dont mon organisme avait besoin et comment le lui procurer, dans le but de déstructurer mes pensées initiales pour ré-apprendre à m'alimenter. Avec une question primordiale : la viande est-elle tant indispensable ?

Je me suis donc intéressée aux autres régimes alimentaires, notamment végétarien et végétalien, que je connaissais peu jusqu'alors ; même si j'ai toujours côtoyé des personnes qui ne consommaient pas de viande. Je me suis mise à suivre encore plus assidûment des personnes inspirantes comme Et pourquoi pas Coline, Alice Esmeralda, Georgia Secrets, Mango & Salt, 100% végétal, Eleusis Megara, Sissy Mua...

Après avoir mieux compris leur démarche, les raisons, les pratiques, et les bienfaits des produits d'origine végétale, j'ai décidé de diminuer ma consommation d'aliments d'origine animale en devenant flexitarienne. Je souhaite ainsi partager avec vous le fruit (héhé !) de mes recherches sur le sujet, si celui-ci ne vous est pas familier, une nouvelle vision relative à notre alimentation, ainsi que ma propre expérience ; cet article n'est que bienveillance, et j'espère que vous l'accueillerez comme tel.

Après quelques recherches, j'ai détecté trois grands arguments m'ayant convaincue de prêter plus attention à mon alimentation : ma santé, tout d'abord, puis le traitement des animaux, et enfin l'environnement.

1 - Les risques sanitaires

Nous le savons, mais nous fermons les yeux sur cette cause (soyons honnêtes avec nous-mêmes) : les animaux sont utilisés, voire maltraités, pour que nous puissions nous délecter en mangeant leur chaire ou leur produit.

Pour l'élevage traditionnel, les animaux (qu'il s'agisse de vaches, boeufs, porcs, moutons, ou bien d'escargots et d'abeilles) ont l'opportunité de se balader dans des prés verts, parfois bio et ont de l'espace pour vivre. La question à se poser est la suivante : est-ce juste - éthique - moral d'élever des êtres vivants dans le but d'en faire ce que nous, êtres humains, voulons ?

Il s'agit là de spécisme : considérer que les êtres humains soient supérieurs aux autres espèces, établir une hiérarchisation et les traiter de façon discriminatoire. Pourquoi certains animaux seraient-ils "gentils" et d'autres "méchants", certains à domestiquer et d'autres non ? Pourquoi ne mange-t-on pas de chats ou de chiens en France ? Pourquoi ne pas traiter tous les animaux de la même façon ? Ce sont des questions qui ont vraiment résonné en moi quand j'ai vu la conférence de Gary Yourofsky, et auxquelles je n'aurais jamais pensées auparavant.

Pour l'élevage intensif des industries agro-alimentaires, nous le savons : les animaux vivent dans des conditions désastreuses : entassés, ils ne voient pas la lumière du jour, piétinés et sont gavés afin de produire le plus de viande possible. L'objectif est la rentabilité de la bête, et non son bien-être. Vous avez pu également voir des vidéos ou des reportages sur certaines maltraitances à leur encontre : ils sont battus, éviscérés vivants, castrés à vif, inséminés de force et de façon récurrente... Et encore plein d'autres horreurs leur sont réservées. Comme le soulignaient Arnaud et Georgia, 15 minutes de plaisir pour un bon repas valent-ils la mort d'un animal et les années de souffrance qui ont précédées ? De mon côté, j'estime que chaque vie est importante, et je ne souhaite pas que des animaux souffrent pour mon propre bien-être ; ce pourquoi je cherche à limiter au maximum cette souffrance par une réflexion tout d'abord sur mon alimentation.

L'élevage animal intensif, notamment des boeufs, porcs et poulets, est très néfaste pour l'environnement.


En effet, à lui seul il serait responsable de 15% de l'émission de gaz à effet de serre, 80% de la déforestation en Amazonie et 70% de prélèvements mondiaux en eau. Car oui, pour élever des animaux, il faut beaucoup d'espace (à la fois pour l'élevage mais aussi pour la culture des végétaux qu'ils consommeront), et beaucoup d'eau. L'élevage des animaux nécessiterait 4,5 fois plus de superficie agricole que la culture de végétaux ; de même, pour cultiver 1kg de céréales, il faudrait une tonne d'eau, tandis qu'il en faut 16 pour la même quantité de viande. Cela fait beaucoup de chiffres, mais ils m'ont paru très révélateurs : nous pouvons facilement faire changer les choses et limiter les dégâts.

Je ne vous apprends rien : les gaz à effet de serre sont nocifs pour la régulation de la température sur notre planète, et nuisent donc à la faune et la flore présents, la déforestation engendre une destruction des forêts, qui les abritent, et qui permettent de réguler aussi ces gaz nocifs, et le traitement de l'eau demande énormément de ressources.

La consommation d'aliments d'origine animale ne serait donc pas bénéfique pour la planète, que ce soit à moyen ou long terme. Je suis sensible à l'argument écologique car, de mon côté, je souhaite dans le future fonder une famille et avoir des enfants : contribuer pour leur laisser une planète en meilleure santé est une démarche qui me parait naturelle.

Je pense que si on m'avait présenté ces arguments de la sorte plus tôt, j'aurais changé mon alimentation il y a bien longtemps ; c'est pourquoi il me semblait indispensable de vous les expliciter ainsi.

Un flexitarien est une personne qui réduit sa consommation de viande, ou autrement dit un "végétarien flexible". J'ai décidé de devenir flexitarienne afin de ne pas changer trop brusquement mes habitudes alimentaires. Je suis en effet contre l'idée du "tout ou rien", car chaque petit acte compte. A mon niveau, je peux aider à changer les choses. Cela me semble indispensable de s'engager dans certaines démarches sans pour autant aller à l'extrême, je pense que vous saurez me comprendre sur ce point.

Devenir flexitarien implique de mieux comprendre les nutriments indispensables au bon fonctionnement de notre organisme et comment se les procurer. J'ai réalisé de nombreuses recherches pour mieux connaître les nutriments essentiels à notre corps (hélas mes cours de sciences et de physiologie sont déjà bien loins dans ma mémoire !), et ai même découvert des aliments que je ne connaissais pas.


Vous le savez, notre corps a besoin de glucides (glucose, saccharose, fructose), lipides, protéines, vitamines, minéraux, oligo-éléments, fibres et d'eau. Et comme la nature est bien faite, on retrouve ces nutriments dans les produits végétaux :

• Les protéines végétales se trouvent dans les céréales (avoine, blé, boulgour, orge, quinoa, riz, seigle) et dans les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges ou blancs, arachides, petits pois, pois cassé, soja, amandes, graines de sésame, graines de courge, graines de tournesol) 
• Les glucides rapides, ainsi que les vitamines, minéraux et fibres se trouvent dans les fruits et légumes
• Les glucides lents sont apportés par les céréales ou les légumes (pommes de terre)
• Les oligo-éléments se retrouvent dans tous les éléments végétaux, notamment les fruits secs (amandes, noisettes, noix)
• Les lipides se trouvent dans les huiles végétales (tournesol, olive, colza, noix) ou dans certains légumes (avocats)
• Le calcium se trouve dans le lait de soja / amande / riz ou dans le tofu, par exemple

Le seul nutriment présent uniquement dans les produits d'origine animale est la vitamine B12, indispensable à la régénération de l'ADN, qu'il est possible de se procurer en complément alimentaire, ou dans les produits issus des animaux, comme les oeufs, le lait ou le fromage.

Au quotidien, à la maison, je remplace mon lait de vache par du lait d'amande, mon yaourt par du yaourt au soja, ma crème fraîche par de la crème de coco, mes steaks de viande par des steaks d'haricots rouges, mes boulettes de porc par des falafels aux pois chiches, les lardons de ma pizza par des graines de courges... La substitution devient un jeu d'enfant quand on sait ce que chaque aliment peut nous apporter !

Je continue toutefois à consommer des oeufs et du fromage (une addiction !) chez moi, et de la viande, généralement du poulet, du porc ou du boeuf, en dehors de la maison, au restaurant ou chez des amis par exemple. Ma prochaine étape de vie sera probablement de devenir végétarienne à 100%, mais je me donne encore un peu de temps pour apprendre à vivre sans viande. 

Manger est également source de plaisir (vous ne pourrez me contredire !). Dans certaines cultures, il est très facile de trouver des recettes végétales : curry de lentilles, falafels aux pois chiches, taboulé de légumes, tajine de légumes, sushis au concombre et à l'avocat, etc. Il est essentiel de s'en inspirer pour concocter de nouveaux plats dont nous n'avons pas l'habitude.

En France, certains gourmets ont créé leurs propres recettes végétariennes et végétaliennes pour proposer une alternative à nos traditionnels plats carnivores. Ce qui est top, c'est qu'on peut jouer d'autant plus avec les épices et les aliments riches en saveur, comme l'échalotte ou l'oignon.

C'est le cas de Marie, du blog 100% végétal, Georgia Secrets, ou encore Alice Esmeralda dont voici quelques recettes alléchantes :





En tant que flexitarienne, je m'inspire chaque jour de ces recettes afin de les aménager à mon alimentation, à mes envies, ainsi qu'à ce qu'il me reste dans mes placards et dans mon réfrigérateur. Ces blogs et chaînes Youtube me permettent de découvrir de nouvelles saveurs et d'expérimenter des associations que je n'aurais jamais imaginé auparavant. C'est une réelle liberté créative !

Parlons-en !

Les thématiques du bien-être, de la santé et de l'environnement m'ont toujours touchée, comme vous avez pu le constater dans mes précédents articles ; c'est ainsi que s'est inscrit cette démarche de devenir flexitarienne, afin de contribuer à un monde "meilleur". J'espère que cet article résonnera en vous, qu'il vous aura apporté une nouvelle vision d'une alimentation plus flexible.

Je vous invite à partager vos recherches, vos expériences et vos questions dans les commentaires, afin que nous puissions tous tirer le meilleur parti de ce sujet !

Pour en savoir plus sur le végétarisme

Ces articles et vidéos m'ont beaucoup aidé dans ma démarche, je vous invite à les lire ou à les visionner :

• 10 mauvais arguments contre le végétarisme, de Laëtitia, sur son blog Eleusis Megara.
• Pourquoi mange-t-on certains animaux ?, sur le blog Le Mangeur Ocha.
• Pourquoi devenir vegan?, sur le blog Merci Vegan
• Le discours le plus important de votre vie (vidéo), de Gary Yougofsky
• 101 raisons de devenir vegan (vidéo), de James Wildman
• Devenir vegan : difficultés, réactions des autres, anecdotes, parcours chaotique (vidéo), de Georgia Secrets
• Gérer son végétarisme hors de chez soi, de Victoria, du blog Mango &Salt
• Toute la chaîne Youtube d'Alice Esmeralda avec des recettes vegan
• Est-ce que je suis végane ? (vidéo), de Coline
• Une alimentation plus saine (vidéo), de Sissy Mua

Etant toujours à la recherche de l'organisation parfaite, je n'avais encore jamais trouvé d'outil qui répondait à tous mes besoins : agenda, to do list, listes d'idées... De fait, les différentes informations de mon quotidien étaient sur plusieurs supports différents : téléphone, ordinateur, agenda papier, post-it... Début octobre, je suis tombée sur une vidéo de Solange te parle qui évoque le bullet journal. Je me suis donc lancée avec cet outil, qui est désormais ancré dans mon quotidien. Après deux mois d'utilisation à mon actif, je vous en parle avec un peu de recul.

Le bullet journal (ou journal à puces) est un outil de gestion du quotidien. Il permet d'appréhender sa vie comme un projet, ayant différents sous-projets, avec un véritable plan d'actions à découler, en toute simplicité.

Pourquoi le bullet journal ?

L'avantage principal pour moi est la fixation d'objectifs mensuels et quotidiens, qui permettent de mieux s'organiser, d'être plus productive, et d'être satisfaite de mes réalisations. Je sais ce que j'ai à faire, le temps que j'ai pour le faire, et comment je vais le faire. J'ai une visualisation en temps réel de l'accomplissement de mes objectifs. Et ça, c'est le pied !

Pour le faire, rien de plus simple : il suffit d'un carnet et d'un stylo. Pour ma part, j'ai choisi un carnet Make My Lemonade, qui me donne le sourire à chaque fois que je le prends. Beaucoup décident de décorer leur journal ; de mon côté, j'ai décidé de conserver l'aspect simpliste, sans couleurs ni fioritures, pour que cela me prenne le moins de temps possible et que je puisse me consacrer entièrement à l'organisation de mes projets et tâches quotidiennes.

Mon bullet journal débute par un index, qui répertorie les grandes étapes de mon journal (mois, listes spécifiques, etc.), que j'ai préalablement paginé (c'est-à-dire que j'ai numéroté les pages pour mieux m'y retrouver).

La page suivante indique les clés, c'est-à-dire les symboles pour mieux comprendre les actions à entreprendre pour chaque tâche. Il s'agit finalement du guide d'utilisation.

• Le point représente une tâche
• On le transforme en croix quand la tâche est réalisée.
• On le transforme en flèche quand la tâche est reportée.
• On barre la tâche quand elle est annulée.
• Le rond représente un événement (rendez-vous, anniversaire, conférence, etc.).

J'utilise une double page pour organiser mon mois :

La page de gauche contient l'ensemble des dates, j'y indique les événements importants. J'ajoute également mes "trackers", ce sont les éléments auxquels je souhaite faire attention au quotidien (heures de sommeil, quantité d'eau consommée, sport, lecture, méditation, etc.).
La page de droite contient ma to do list du mois.

J'écris ma liste de tâches quotidienne la veille pour le lendemain, et les jours les uns après les autres, sans prise de tête. Si j'ai oublié un jour (ou même plusieurs, comme c'est le cas ci-dessous), ce n'est pas grave, je continue. Je ne saute pas de page, je ne reviens pas en arrière, je vais de l'avant en reprenant la suite du journal.

Mon bullet journal me permet de réaliser des listes personnalisées en fonction de mes besoins et de mes envies. J'ai, par exemple, les listes suivantes :

• Idées d'articles pour le blog
• Films à voir 
• Musiques à écouter
• Pièces de théâtre à aller voir
• Brunch à tester
• Bucket list ( = liste des choses à faire avant 30 ans)

Pour plus d'informations, je vous conseille de regarder la vidéo officielle du créateur de ce système d'organisation.

Connaissiez-vous le bullet journal ?

L'avez-vous déjà testé ? L'avez-vous adopté ? 

On est dimanche et, comme d'habitude, on se retrouve pour toutes mes petites découvertes sur la blogosphère cette semaine. Les thématiques : le bonheur, le cocooning d'automne, les couleurs, le savon, l'apesanteur et la cuisine. C'est parti ! :) 

❤ En parlant de salle à manger, Charles, alias Fast Good Cuisine, a reproduit les muffins de McDonald's. C'est un plaisir de le voir cuisiner des éléments qu'on aime depuis toujours... En toute simplicité !


❤ Tandis que Maxime, alias Amixem, a eu l'immense chance d'expérimenter un vol en apesanteur. Et j'ai adoré qu'il nous retransmette son expérience, qu'il qualifie de "la plus belle expérience" de sa vie. Si vous ne le connaissez pas encore, c'est un type très drôle qui fait toujours des vidéos intéressantes, soit au niveau de l'humour, soit au niveau de l'expérimentation.


❤ ❤ Audrey, du blog Deedee Paris, a interrogé plusieurs femmes qu'elle admire pour connaître leur secret bien-être : 5 secrets de 5 femmes épanouies. Un très bel article que je vous recommande vivement. 

❤ Victoria, du blog Mango & Salt, partage son avis sur les savons saponifiés à froid, plus écologiques et sains pour la peau que les gels douche.

Bonne lecture et bon dimanche les petits loups ❤