Les aéroports m'ont toujours fascinée. C'est un lieu où l'on va et on vient. Techniquement, jamais seul, mais face à cette immensité, enivré par la solitude. Où des vies s'entrecroisent et se chevauchent. Où des mains se serrent, des corps s'enlacent, des joues se collent. Où les émotions s'entrechoquent. Où les larmes viennent autant que les sourires. Où se mêlent la joie et la tristesse. Parfois même la colère ou le soulagement. Des retrouvailles, des séparations, des adieux, des au revoir. Un endroit empli de souvenirs des uns et des autres. Un endroit qui semble si irréaliste, si fantasmatique, et à la fois si quotidien. L'odeur du pain qui sort du four, les confitures, les dîners, les gens recroquevillés les uns sur les autres, endormis.
C'est un endroit où tout est possible.
Comme si je pouvais être qui je voulais, même porter un autre nom.
Je suis ici et ailleurs. Je suis tout et rien. Je peux partir à l'autre bout de la terre et revenir. Je peux m'enfuir, disparaître à tout jamais.
" Tant qu'on n'a pas choisi, tout reste possible "
En fait, je m'y sens libre.
Photo : Miss T.
Et comme en réalité le choix n'existe pas, tout reste toujours possible ! :-)
RépondreSupprimerLe problème c'est que le choix peut nous donner des regrets, voir des remords. Alors que la fatalité exclue ces idées...
RépondreSupprimerLa question à se poser est : Sommes-nous plus heureux en ayant le choix ?
Je suis d'accord. Parfois le fait d'avoir le choix est bénéfique, ça nous aide à réfléchir, à avancer, à se remettre en question. Parfois, on aimerait mieux ne pas avoir le choix, c'est vrai.
RépondreSupprimer:)